Clara Haskil, prélude et fugue De Serge Kribus

Date

sam 26 novembre 20h00

Lieu

Grand-Théâtre d'Angers

Heure

1h45

Réserver le spectacle Réserver

Metteur en scène

Safy Nebbou

Distribution

Texte Serge Kribus
Mise en scène Safy Nebbou
Assistantes à la mise en scène Virginie Ferrere et Sandra Choquet
Avec Laetitia Casta
Piano Isil Bengi
Scénographie Cyril Gomez-Mathieu
Lumière Eric Soyer
Son Sébastien Trouvé
Conseillères musicales Anna Petron et Isil Bengi
Répétiteur Daniel Marchaudon
Costumes Saint Laurent

Crédits photo Édouard Elias

 

 

 

Création en résidence de partenariat avec le Théâtre Jacques Coeur de Lattes, l’Espace Carpeaux, Courbevoie et Châteauvallon-Liberté, scène nationale
Production Les Visiteurs du Soir
Co-Production Châteauvallon-Liberté, scène nationale
Remerciements à la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne et aux pianos Nebout & Hamm

 

 

 

Résumé

« Parmi mes amis, disait Charlie Chaplin, j’ai pu côtoyer trois génies : le professeur Einstein, Winston Churchill, et Clara Haskil. »
1960, veille de concert, Clara Haskil vient de faire une chute dans un escalier mécanique de la gare de Bruxelles. La pianiste, au sommet de sa gloire, voit alors la maison de son enfance dans l’incendie, à Bucarest, puis sa vie tout entière. Dans un texte ciselé, partition minutieuse, l’auteur Serge Kribus fait entendre les voix de l’enfant, de l’artiste accomplie et de son entourage. Réalisateur et metteur en scène, Safy Nebbou découvre les interprétations et la vie de Clara Haskil. Il identifie aussitôt la grâce et la sensibilité extrêmes de la pianiste à l’actrice Laetitia Casta, qui lui a fait part de son désir de revenir au théâtre, de s’y risquer seule.

 

 

 

Note d’intention

Dès sa première lecture de la pièce, Safy Nebbou a été frappé par ce destin net comme une épure et cependant moins simple qu’il n’y paraît, par la capacité de cette femme à rester soi-même à travers l’admiration des foules, à travers les années aussi. Et peu à peu, à travers la voix réinventée par Serge Kribus, il a commencé à reconnaître un visage à sa ressemblance. Celui de Laetitia Casta, qu’il a dirigée dans Scènes de la vie conjugale de Bergman, où elle donnait la réplique à Raphaël Personnaz. Depuis quelque temps, elle lui avait fait part de son désir de retravailler avec lui et d’affronter pour la première fois ce défi très particulier pour toute actrice : celui d’être seule en scène. Il lui a fait connaître le texte, et Laetitia Casta s’est laissé aussitôt captiver. Avec elle et pour elle, entre un film avec Juliette Binoche et un prochain long-métrage avec Isabelle Adjani, Safy Nebbou revient donc au théâtre pour y composer, comme il sait si bien le faire, un nouveau portrait qui est aussi une rencontre avec une femme remarquable.

Toute la programmation